Parmi les nombreux maux susceptibles d’affecter le corps humain, la discopathie dégénérative fait partie des plus récurrents. Elle s’attaque aux tissus qui constituent les disques intervertébraux et peut, à la longue, devenir très grave. Quel est alors le taux d’invalidité de la discopathie dégénérative ? Retrouvez dans cet article quelques informations relatives à la discopathie dégénérative et à son taux d’invalidité.
Le taux d’invalidité de la discopathie dégénérative
La discopathie dégénérative est un mal dont le principal symptôme est une douleur vive au niveau du bas du dos. Cette douleur s’explique par les frottements entre les os des vertèbres suite à la destruction du coussin gélatineux qui joue normalement le rôle d’amortisseur. Dans ces formes les plus avancées, la discopathie dégénérative peut entrainer la compression de la racine de plusieurs nerfs. Après évaluation, le taux d’invalidité retenu pour la discopathie dégénérative est de 15 %.
Quel métier choisir quand on souffre de discopathie dégénérative ?
Étant donné les différents symptômes qui s’en accompagnent, la discopathie dégénérative n’est clairement pas compatible avec tous les corps de métiers. Ainsi donc, les métiers plus ou moins physiques tels que celui d’ouvrier, de déménageur, de livreur, etc. sont à bannir. Ils sont susceptibles d’aggraver la discopathie jusqu’à un point critique. Il est donc préférable de se tourner vers des métiers un peu moins exigeants sur le plan physique. Quelqu’un qui souffre de discopathie dégénérative peut envisager les métiers comme :
- Rédacteur,
- Traducteur,
- Caissier en supermarché,
- Graphiste.
Les métiers réalisables depuis son domicile seront, par conséquent, à privilégier.
Causes d’une discopathie dégénérative, diagnostics et soins préconisés
Plus qu’une maladie, la discopathie dégénérative est un mal naturel qui apparait au fur et à mesure que le corps vieillit. En effet, les articulations commencent progressivement à perdre en élasticité et fonctionnent de moins en moins bien. Le disque lombaire perd de sa qualité et se déshydrate progressivement. Ainsi, les chocs entre les os lors des mouvements sont de moins en moins absorbés. C’est à partir de là que la discopathie commence à se manifester à travers une douleur localisée de plus en plus vive. Mais, certains faits peuvent favoriser, voire aggraver, la discopathie. Il peut s’agir du surpoids, d’un manque d’activité physique, d’une mauvaise hygiène ou alors d’une pathologie au niveau du dos.
Quoi qu’il en soit, dès les premiers signes, il est recommandé de consulter un spécialiste afin d’être diagnostiqué. Une analyse de la mobilité du dos sera effectuée en premier lieu. S’ajouteront à cette analyse quelques radiographies ainsi qu’une IRM afin de localiser avec précision la discopathie. L’IRM permettra également d’anticiper sur une possible complication comme une hernie discale par exemple.
Pour soigner la discopathie dégénérative, les médecins préconisent le traitement médicamenteux. Le but visé ici est de réduire au maximum les douleurs du patient. Il est recommandé d’accompagner ce traitement avec de la kinésithérapie afin de détendre les muscles. Si les médicaments s’avèrent inefficaces, la chirurgie du dos reste la seule alternative possible.
Conclusion
La discopathie dégénérative est un mal dont l’évolution est progressive sur plusieurs mois ou plusieurs années. Selon sa gravité elle peut rendre complètement invalide. Il est donc recommandé de pratiquer des activités sportives comme la marche ou la natation afin de la prévenir.